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Le diabète

Le diabète se définit selon l’OMS comme :  » une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d’insuline ou lorsque l’organisme n’est plus capable d’utiliser efficacement l’insuline qu’il produit. Il en résulte une concentration élevée de glucose dans le sang » c’est l’hyperglycémie.

C’est une pathologie dont le nombre de cas ne cesse d’augmenter chaque année.

Quelques statistiques pour le prouver :

. 4 millions de personnes sont touchées en France, dans le monde c’est 425 millions ; L’OMS prévoit qu’il y aura 622 millions de diabétiques d’ici 2040 dans le monde.

. 400 nouveaux cas apparaissent par jour en France ;

. 700 000 Français seraient diabétiques mais l’ignorent et malheureusement, diagnostiqué tardivement, les conséquences peuvent être dramatiques.

. 1 personne meurt du diabète toutes les 6 secondes dans le monde.

(Source : Fédération nationale des diabétiques)

Cette discrète et sournoise maladie entraîne de nombreuses  complications qui s’aggravent avec le temps si rien n’est fait.

On estime qu’il s’écoule en moyenne 5 à 10 ans entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic. C’est ce caractère silencieux qui la rend si grave.

Les hyperglycémies répétées vont, à long terme, altérer les nerfs et les vaisseaux sanguins dans l’ensemble de l’organisme. Cela se traduira par des atteintes au niveau des pieds pouvant conduire à des amputations, des atteintes neurologiques notamment des pertes de sensibilité, de l’insuffisance rénale, de la cécité, des infarctus, des accidents vasculaires cérébraux, des troubles de l’érection, etc…

C’est la première cause d’amputations (hors accident) avec 8 000 cas par an en France.

C’est la 2ème cause d’accidents cardiaques ;

C’est aussi la première cause de cécité après 65 ans avec plus de 1000 cas par an.

On va distinguer principalement 2 types de diabète : le diabète de type 1 et le diabète de type 2.

Tout d’abord parlons du diabète de type 1, ou diabète insulino-dépendant ou DID, qui est un état d’hyperglycémie chronique dû à une carence d’insuline absolue. Il ne représente que 10 à 15 % des cas de diabètes.

Il touche majoritairement des patients jeunes, et se déclare souvent à la suite d’un épisode infectieux ou viral.

Les symptômes du diabète sont généralement une soif intense, des urines abondantes, un amaigrissement rapide.

Ce diabète résulte de la disparition des cellules bêta du pancréas entraînant une carence totale en insuline.

L’organisme ne reconnaît plus ses cellules bêta et les détruit. C’est une maladie auto-immune. Le glucose, ne pouvant entrer dans les cellules, retourne dans le sang, ce qui a pour effet d’élever le taux de glucose dans le sang.

Le Diabète de type 2 appelé aussi non insulinodépendant (DNID) est quant à lui défini par une hyperglycémie chronique. Il touche souvent les personnes âgées de plus de 40 ans. Malheureusement, on voit aujourd’hui apparaître les premiers cas d’adolescents et de jeunes adultes touchés  par ce type de diabète en France.

Contrairement au diabète de type 1, ce type de diabète n’est pas une maladie auto-immune, le système immunitaire n’est donc pas le responsable de l’apparition de la maladie.

Deux anomalies peuvent être à l’origine de ce phénomène :

  • Dans le premier cas, le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais pas assez pour réguler la glycémie. On parle alors  d’insulinopénie ;
  • Dans le second cas, c’est l’insuline qui agit mal, on parle alors d’insulinorésistance.

Finalement, l’insuline ne peut plus réguler la glycémie. C’est cette résistance qui épuise progressivement le pancréas, qui finit par ne plus assurer une production suffisante d’insuline. Ces deux anomalies empêchent le glucose de pénétrer dans les cellules du corps, Il reste alors dans la circulation sanguine. Aussi, le taux de glucose dans le sang n’est plus régulé par l’insuline comme il le devrait.

L’origine de l’apparition de ce type de diabète est complexe.

Ce n’est pas une cause précise, mais plutôt un ensemble de facteurs qui vont  favoriser l’émergence de cette maladie.

Le facteur génétique est prépondérant, mais une alimentation déséquilibrée, le manque d’activité physique, la sédentarité, le surpoids et l’obésité viennent aggraver les choses.

Au vue de la complexité de la maladie et des graves complications qu’elle entraîne, il est nécessaire de mettre en place une prise en charge la plus précoce possible.

Si vous souffrez de diabète, n’attendez pas, n’hésitez pas à en parlez à votre médecin, et contactez-moi pour prendre un rendez-vous.

Ensemble nous pourrons lutter efficacement contre cette tueuse silencieuse et ralentir sa progression efficacement.